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Quels réseaux sociaux choisir pour les petites et moyennes structures publiques ?

Depuis deux décennies, les réseaux sociaux ont pris une place croissante dans la stratégie générale de communication publique, et plus particulièrement encore pour les collectivités territoriales. Si au début des années 2000 la quasi-totalité des informations à destination des habitants et citoyens transitaient via le bulletin ou magazine de l’organisme public, les canaux d’informations se sont depuis démultipliés : des applications pour smartphones natives aux sites internet en passant par les panneaux d’affichage numérique, les solutions d’informations sont très diversifiées.

La question qui se pose aujourd’hui pour les communicants publics est de l’ordre de la rationalisation et de la pertinence des choix à adopter.

Le constat est simple : mis à part les plus grandes communes ou les métropoles, peu de collectivités peuvent se permettre humainement et financièrement d’être présentes partout. Nous aborderons donc ci-dessous les solutions les plus adaptées en fonction de vos budgets, équipes et cibles prioritaires.

1) Les réseaux sociaux adaptés aux petites communes et EPCI

(-10 000 habitants pour une ville ou communauté de communes de moins de 30000 habitants | 1 à 3 chargés de communication)

Pour les structures de plus petite taille, les ressources allouées à la communication sont souvent assez limitées, tant en budget qu’en personnel. Pour cette typologie de structures publiques, le conseil que nous pouvons donner se résumerait à « peu, mais bien ». Inutile de se disperser, au risque d’être efficace nulle part. Nos recommandations seraient donc de s’appuyer sur un ou deux réseaux sociaux, mais de les alimenter avec constance, en fonction des ressources.

Nous recommandons prioritairement Facebook, qui à l’avantage d’être toujours très suivi par la population adulte (30-65 ans et plus) et de permettre de créer un grand nombre de contenus diversifiés : du renvoi vers un article de fond sur le site internet à la possibilité de créer des évènements en ligne, en passant par la diffusion de vidéos, Facebook est un couteau suisse. Facebook permet d’interpeller directement les habitants et de converser avec eux. Une communauté peut donc se créer en toute simplicité. Son outil de suivi statistique intégré vous permettra aussi de suivre vos progrès au fil des mois en terme de consultation de vos publications. Enfin, la fonction de messagerie permet d’interagir directement avec les usagers en privé, et de les renvoyer vers les services concernés.
Les conseils sur Facebook : choisissez un rythme de publication (au moins deux par semaine) et tenez-y vous ! C’est le facteur clé du succès. L’autre conseil étant de rester concis : évitez les posts de plus de 7 à 10 lignes et ajouter des visuels pour attirer l’œil.

En Complément, si vous disposez d’un photographe ou d’un vidéaste, où si vous pouvez faire appel à un prestataire spécialiste dans ces domaines, Instagram est un excellent outil pour la promotion de votre territoire. Ce second compte peut être co-géré par le service communication et le service culture-tourisme, pour valoriser le patrimoine et les évènements qui font vivre la ou les communes, via des publications plus travaillées sur l’image et la vidéo courte.

2) Les réseaux sociaux à rajouter pour les moyennes structures publiques

(-120 000 habitants ou grande communauté d’agglomération de – de 300 000 habitants | 3 à 8 chargés de communication)

Les solutions données ci-dessus sont toujours évidemment pertinentes, mais peuvent être renforcées par trois autres réseaux sociaux particulièrement intéressants pour des publics et tranches d’âges spécifiques.

Nous vous conseillons de créer une page institutionnelle sur LinkedIn. Ce réseau social professionnel vous permettra de toucher une double cible : vos futurs collaborateurs avec des fonctions de cadre A et le tissu entrepreunarial de votre territoire. C’est pourquoi, la gestion de ce réseau social peut très bien être co-géré par trois services en complémentarité : le service communication, le service RH et le service développement économique. Si cette gestion tripartite est choisie, un travail préalable de gestion de planning (qui publie quoi/ quand ?) sera nécessaire, ainsi que la création d’une charte éditoriale commune, pour éviter une grande disparité dans la manière de rédiger les différents types de message.
L’avantage de la cogestion d’une page LinkedIn : Cela permet une forte implication de plusieurs services liés par un objectif commun : servir la “marque” municipale ou communautaire sous différents angles. Votre mairie ou EPCI gagnera beaucoup à travailler son image de marque institutionnelle sur ce canal, prisé par les cadres et les entreprises. Les chefs d’entreprises étant souvent difficiles à contacter, un message via LinkedIn peut vous faire gagner beaucoup de temps.

Et pour toucher les plus jeunes, Tik Tok est LE réseau social idéal. Dynamique et décontracté, c’est le réseau social pour lequel un grand travail d’adaptation des messages sera nécessaire, et une liberté de ton bien plus grande que sur les autres solutions déjà citées. Si vous équipes de sont pas à l’aise avec l’exercice de la vidéo courte, n’hésitez pas à faire appel aux collègues des services jeunesse et sport. Les directeurs des ALSH ou des services sportifs sont souvent les plus à même de réaliser des communications pertinentes auprès de leur jeune public. Ici, une fois la charte éditoriale crée avec le service communication, l’utilisation au quotidien peut être laissé en autonomie par ces services ressources (avec toujours un accès administrateur au service communication malgré tout).
L’avantage du compte Tik Tok : il est simple et sans appel, toucher vos jeunes habitants, par le canal qu’ils plébiscitent. Le choix des informations diffusées sera un peu moins large (évènements / activités périscolaires ou de vacances / environnement & déchets…) mais c’est vos futurs acteurs locaux que vous allez toucher ! Il ne faut pas vous en couper.

Evidemment, ces solutions ne sont pas exhaustives et en fonction de vos enjeux locaux, d’autres peuvent existées, mais avec ces dispositifs, vous pourrez à moyen terme, toucher près de 50 à 70% des foyers de votre territoire, le tout avec des statistiques et chiffres réels. Difficile d’avoir un tel suivi des outils print, tout du moins aussi fréquemment !

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